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Presumed primary contact sensitization to methylisothiazolinone from paint : a chemical that became airborne.
(Sensibilisation primitive présumée par contact avec le méthylisothiazolinone provenant de la peinture : un produit chimique en suspension dans l'air).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 66, n° 6, juin 2012, pp. 341-342, bibliogr. (En anglais)
Cet article présente le cas d'une patiente avec une sensibilisation primaire présumée par contact avec le méthylisothiazolinone (MI) en suspension dans l'air provenant de la peinture contenant aussi du méthylchloroisothiazolinone (MCI). Cette patiente a travaillé dans un restaurant dont les murs venaient d'être repeints. Elle souffrait d'un oedème périorbitaire, qui a progressé en dermatite vésiculaire. Lorsqu'elle était au travail, elle sentait des sensations de brûlure sur les joues, des malaises et des vertiges. Les symptômes s'amélioraient quand elle ne travaillait pas. Des tests cutanés ont été réalisés et étendus aux produits cosmétiques utilisés par la patiente. Des réactions positives aux MCI/MI (2 +) (0,01 % d'aqua) et MI (2 +) (0,2 % d'aqua) ont été identifiées. Comme il n'y a pas de concentration maximale autorisée de MI dans les produits industriels et aucune exigence d'étiquetage, les travailleurs (et les consommateurs) peuvent être fortement exposés à ce produit chimique hautement sensibilisant. Il est important que les médecins soient conscients de l'association entre l'exposition au MI en suspension dans l'air et le développement de la dermatite par contact allergique. Les tests cutanés doivent être effectués avec le MI, car les tests cutanés avec MCI/MI contenant une concentration inférieure de MI entraîneraient un sous-diagnostic d’une allergie au MI.