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Effects of implementing an ergonomic work schedule on heart rate variability in shift-working nurses.
(Effet de la mise en place d’horaires de travail ergonomiques sur la variabilité du rythme cardiaque chez des infirmières).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Health, Japon, vol. 55, n° 4, juillet 2013, pp. 225-233, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était de comparer les contraintes psychophysiologiques liées à des horaires de travail classiques et à de nouveaux plannings ergonomiques d’horaires sur deux et trois postes de travail à l'aide de l’analyse de la variabilité du rythme cardiaque (VFC). Plus spécifiquement, il s’agissait de déterminer si le nouvel aménagement horaire ergonomique des postes avait des effets positifs sur les contraintes psychophysiologiques comme une augmentation de la VFC ou une diminution de l’équilibre sympathovagal du système nerveux autonome (ANS). Des données issues de questionnaires et les enregistrements sur 24 h de la VFC ont été recueillis auprès de 48 infirmières en travail posté, une fois au cours du planning classique (initial) et ensuite après une année au cours de laquelle a été mis en place le planning ergonomique sur les postes du matin. La comparaison des deux systèmes (respectivement initial et de suivi) a montré des différences significatives des paramètres fréquentiels. La mise en place des horaires ergonomiques a entraîné une diminution des fréquences basses (LF) normalisées, une augmentation des hautes fréquences (HF) normalisées, et une baisse du rapport LF/HF en début de poste. En plus, au départ, l’intervalle RR moyen, la racine carrée des différences des intervalles RR successifs (RMSSD) et les hautes fréquences normalisées étaient augmentées en fin de poste par rapport aux valeurs de départ au cours du poste du matin. Au contraire, au cours du suivi, les LF étaient augmentées entre la fin et le début du poste du matin. En conclusion, les contraintes psychophysiologiques mesurées par l’analyse de la VFC étaient plus faibles au début du poste au cours des horaires ergonomiques par rapport aux horaires classiques. Ces résultats montrent qu’un planning horaire ergonomique pourrait avoir un effet positif sur la récupération du système nerveux autonome entre deux postes de travail successifs.
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