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Post-traumatic stress disorder in trainee doctors with previous needlestick injuries.
(Stress post-traumatique chez des étudiants médecins ayant déjà subi des piqures d’aiguilles).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 4, juin 2013, pp. 260-265, ill., bibliogr. (En anglais)
Les médecins sont particulièrement à risque de blessures par piqure d’aiguille (NSI) ce qui peut entraîner de gros problèmes d’anxiété aiguë et de peurs de l’infection. Le but de cette étude était de mesurer la prévalence des troubles de stress post-traumatique (PTSD) parmi des étudiants en médecine qui ont déjà vécu une NSI. Un questionnaire a été distribué à des étudiants commençant à travailler dans un grand hôpital universitaire au Royaume-Uni. L’enquête a recueilli des informations démographiques et sur les antécédents de NSI et incluait des questions destinées à évaluer la présence d’un PTSD via l’échelle IES (Impact of Event Scale), un outil largement utilisé d’évaluation du PTSD. La version IES-6 a été utilisée dans cette étude. Parmi les 147 médecins qui ont participé, 80 (54 %) avaient subi au moins une NSI au cours de leurs études et 77 d’entre eux ont rempli le questionnaire IES-6. Il est à noter que 38 % des blessures (30/80) n’ont pas été signalées aux services de santé au travail ou d’urgences. En utilisant un seuil de 10 dans l’IES-6, 12 % (9/77) des médecins qui ont subi une NSI au cours de leurs études montraient des signes de PTSD. Alors que la prévalence du PTSD dans la population générale est estimée à 3 %, le rapport de cotes du PTSD chez les médecins avec NSI était de 4,28 (intervalle de confiance IC à 95 % de 2,16 à 8,47). En conclusion, les NSI sont communes parmi les étudiants en médecine. Compte tenu des 12 % de ces étudiants présentant des réactions de stress post-traumatique, il est nécessaire de porter une attention particulière aux impacts psychologiques des NSI.