0 avis
Workplace exposure to bioaerosols in podiatry clinics.
(Exposition professionnelle aux bio-aérosols en cliniques de podologie).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 56, n° 6, juillet 2012, pp. 746-753, ill., bibliogr. (En anglais)
Les objectifs de cette étude étaient de concevoir et d’appliquer une étude pilote de collecte d’information sur les niveaux individuels d'exposition biologique chez des podologues travaillant en centres de soins et d’évaluer les connaissances sur la santé et la sécurité du secteur par questionnaire. Un auto-questionnaire traitant de santé et sécurité a été délivré à 250 centres de podologie. Quinze centres ont été recrutés au hasard pour participer à l'étude. Les concentrations en bactéries, champignons, levures et moisissures ont été mesurées à l'aide d'un impacteur microbien en cascade à six étages viables. Les prélèvements individuels de poussière totale inhalable et d’endotoxines ont été effectués dans la zone de respiration du podologue. Le taux de réponse au questionnaire était de 42 % (N = 101). 32 % des répondants ont indiqué qu'ils étaient atteints d'une affection respiratoire, le plus souvent de l'asthme. Les protections individuelles les plus fréquemment utilisées lors du traitement des patients étaient les gants jetables (73,3 %), les équipements de protection respiratoire (34,6 %), les tabliers de protection (16,8 %) et des lunettes (15,8 %). Les mesures de prévention collectives rapportées étaient la ventilation mécanique de la pièce pour 15,8 % des répondants, pour les soins des ongles, un système de ventilation local 47,5 % et un système de pulvérisation à l’eau des poussières 11 %. Les concentrations moyennes géométriques en bactéries, staphylocoques, champignons et levures/moisissures étaient respectivement de 590, 190, 422, et 59 CFU/m3. La moyenne géométrique des concentrations en endotoxines était de 9,6 UE/m3. Même si l'analyse statistique des données est limitée du fait de la taille de l’échantillon, cette étude a montré que la fréquence de nettoyage et l'utilisation des équipements de protection variaient d’un centre de soins à l’autre. Un recyclage auprès des podologues serait justifié, en proposant une formation mettant l'accent sur les risques de santé et de sécurité liés au travail en podologie et les mesures de prévention pratiques à mettre en place.