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The effect of work-related sustained trapezius muscle activity on the development of neck and shoulder pain among young adults.
(Effets de l’activité prolongée du muscle trapèze au cours du travail sur le développement de douleurs au niveau du cou et des épaules chez de jeunes adultes).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 4, juillet 2013, pp. 390-400, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de rechercher si l’activité prolongée du trapèze pouvait prédire l’apparition de douleurs cou/épaules sur une période de 2,5 ans. Quarante jeunes adultes (15 coiffeurs, 14 électriciens, 5 étudiants et 6 exerçant des emplois variés) ont été suivis pendant les premières années de leur vie professionnelle. Les douleurs du cou et des épaules auto-rapportées au cours des quatre dernières semaines ont été évaluées sept fois au cours de la période d’observation. L’activité du faisceau supérieur du trapèze a été mesurée au cours d’un jour de travail à temps plein par électromyographie de surface (EMG) au départ (hiver 2006-2007). L’activité soutenue du trapèze a été définie comme une activité musculaire avec une amplitude supérieure à 0,5 % EMGmax pendant plus de 4 minutes. Le temps relatif d’activité musculaire soutenue au cours de la journée de travail a été calculé et ensuite classé en groupes de niveau faible (0-29 %), modéré (30-49 %) et élevé (50-100 %). Des équations d’estimation généralisées (GEE), ajustées sur le temps, le sexe, la charge de travail mécanique, la maîtrise du travail, l’activité physique, la consommation de tabac, et les antécédents de douleurs du cou et des épaules, ont montré que les participants avec un niveau élevé d’activité musculaire soutenue avaient un taux de douleurs cou/épaules trois fois plus important que le groupe de niveau faible sur une période de 2,5 ans. L’association était plus forte au moment et peu après les mesures EMG, indiquant un décalage de 6 mois et moins. En conclusion, ces résultats apportent des arguments en faveur de l’hypothèse selon laquelle l’activité du muscle trapèze est associée aux douleurs du cou et des épaules. Cette association était la plus forte en analysant les effets à court terme et transversaux.