Breast cancer among nurses : is the intensity of night work related to hormone receptor status ?


(Cancer du sein chez des infirmières : existe-t-il un lien entre l’intensité du travail de nuit et le statut du récepteur hormonal ?).


Article

LIE J.A.S. | KJUUS H. | ZIENOLDDINY S. | HAUGEN A. | ET COLL.

Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 178, n° 1, 1er juillet 2013, pp. 110-117, ill., bibliogr. (En anglais)

Couplée à une cohorte d'infirmières norvégiennes et menée auprès de 513 cas et de 757 témoins, cette étude a évalué l'association entre le travail de nuit et le risque de cancer du sein en fonction du statut du récepteur hormonal. L’effet du travail de nuit sur le risque de cancer du sein exprimant les récepteurs d’estrogène et de progestérone a été évalué chez 513 infirmières présentant un cancer du sein diagnostiqué entre 1996 et 2007, et 757 témoins, toutes sélectionnées à partir d’une cohorte d’infirmières norvégiennes. Les rapports de cotes (OR) pour le mode d’exposition « durée du travail avec au moins six postes de nuit consécutifs » ont été comparés en fonction des sous-groupes histologiques des tumeurs, en tenant compte du groupe témoin par analyse de régression logistique multinominale. Des associations statistiquement significatives ont été observées entre cancer du sein et durée du travail d’au moins 5 ans avec au moins 6 postes consécutifs de nuit, le risque le plus élevé étant signalé pour les tumeurs positives pour les récepteurs de la progestérone (OR = 2,4 avec intervalle de confiance IC à 95 % de 1,3 à 4,3 ; p pour la tendance =0,01). Quand la variable exposition était scindée (avoir / ne jamais avoir travaillé au moins 6 postes de nuit consécutifs), une hétérogénéité à la limite de la signification statistique (p = 0,05) a été observée entre les tumeurs positives et négatives pour les récepteurs de la progestérone chez les femmes en période de post-ménopause. L’association observée entre postes de nuit consécutifs et cancers positifs pour les récepteurs de la progestérone suggère que cette hormone pourrait jouer un rôle important dans les effets délétères du travail de nuit.

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