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Surveillance des accidents avec exposition au sang dans les établissements de santé français en 2010. Résultats AES-Raisin 2010.
Brochure
Edition : Institut de veille sanitaire (InVS, 12 rue du Val d'Osne, 94415 Saint-Maurice Cedex), 2013, 42 p., ill., bibliogr.
Sous l’égide du Réseau d'alerte, d'investigation et de surveillance des infections nosocomiales (Raisin) et avec le Groupe d'étude sur le risque d'exposition des soignants aux agents infectieux (Geres), les méthodes de surveillance des accidents exposant au sang (AES) font l’objet d’un consensus et d’un réseau national depuis 2002. Tout AES déclaré au médecin du travail du 1er janvier au 31 décembre 2010 est documenté de manière volontaire, anonyme et standardisée. En 2010, 17 039 AES ont été recensés dont la majorité est notifiée par les personnels paramédicaux. Huit AES documentés sur 10 sont des accidents percutanés, essentiellement par piqûre. Après huit années de fonctionnement du réseau et en comparant les données 2004 et 2010, on peut estimer que le nombre d’AES a été réduit d’un peu moins d’un quart en France entre ces deux périodes sur l’ensemble des établissements participants. Les données recueillies rendent compte de la part croissante des matériels de sécurité commandés par les établissements, quel que soit le dispositif médical considéré, avec une tendance à sécuriser davantage de gestes au fur et à mesure des années. Ce suivi confirme l’intérêt des matériels de sécurité dont l’usage apparaît significativement associé à un moindre risque d’accident par acte. Au total, si au cours du temps il est observé une tendance à la baisse de l’incidence des accidents quel que soit le matériel utilisé illustrant l’impact positif des campagnes de formation et d’information qui ont lieu années après années, le recours à un matériel de sécurité permet de réduire plus encore ce risque résiduel.