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Occupational benzene exposure and the risk of chronic myeloid leukemia : a meta-analysis of cohort studies incorporating study quality dimensions.
(Exposition professionnelle au benzène et risque de leucémie myéloïde chronique : méta-analyse d'études de cohortes incluant des critères de qualité d'étude).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 55, n° 9, septembre 2012, pp. 779-785, ill., bibliogr. (En anglais)
Des études précédentes ont montré que, si la qualité des études est prise en compte, les résultats d'études de cohortes professionnelles sur le benzène confortent la possibilité d’une association avec certains sous-types de lymphomes, notamment les myélomes multiples et aigus et les leucémies lymphocytaires chroniques. Le but de cette étude était d’étendre ces analyses aux leucémies myéloïdes chroniques (LMC). Trois stratégies ont été utilisées (stratification par l'année de début du suivi, par la force de l'association rapportée avec une leucémie aiguë myéloïde LAM, et par la qualité de l'évaluation de l’exposition au benzène) pour évaluer la qualité des études dans une méta-analyse sur exposition professionnelle au benzène et LMC. L’hypothèse de départ était que la stratification par ces critères de qualité des études permettrait d'identifier un sous-groupe d'études de cohortes professionnelles, plus instructif pour l'évaluation d'une association possible entre benzène et LMC. Le méta-risque relatif (mRR) global n'était pas significativement élevé (1,23 avec un intervalle de confiance IC à 95 % de 0,93 à 1,63). Le mRR augmentait avec la qualité des études pour tous les critères avec une élévation significative pour les études avec début de suivi postérieur à 1970 (1,67 ; IC 95 % de 1,02 à 2,74). Le niveau de qualité d’étude le plus élevé pour l’importance de la LAM et la qualité d'exposition a montré un mRR élevé mais non significativement augmenté (1,40, IC à 95 % de 0,86 à 2,27 ; et 1,68, IC 95 % de 0,74 à 3,84, respectivement). En conclusion, et bien que limitée par une puissance statistique faible, cette méta-analyse fournit un argument en faveur d’une association possible entre l'exposition professionnelle au benzène et le risque de LMC.