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Increased lung cancer risk among bricklayers in an Italian population-based case–control study.
(Excès de risque de cancer du poumon parmi les maçons dans une étude cas-témoins à partir d’une population italienne).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 55, n° 5, mai 2012, pp. 423-428, ill., bibliogr. ; erratum : vol. 56, n° 7, juillet 2013, p. 825 (En anglais)
Les maçons briqueteurs pourraient avoir un excès de risque de cancer du poumon, bien qu’il n’ait pas été établi d’association solide. Cette étude a examiné cette association au sein de l’étude EAGLE (Environment And Genetics in Lung cancer Etiology), une étude cas-témoins à partir d’une population menée en Italie entre 2002 et 2005. Pour les hommes employés dans des métiers sélectionnés du secteur du bâtiment, les rapports de cotes (OR) et intervalles de confiance (IC) à 95 %, en tenant compte du tabagisme, ont été calculés. Pour les maçons briqueteurs, la fraction étiologique (PAF) du risque ainsi que le risque attribuable dans la population (ACR) on été estimés. Les résultats ont montré un excès de risque de cancer du poumon chez les maçons briqueteurs (OR = 1,57, IC 95 % de 1,12 à 2,21 ; 147 cas et 81 témoins). Le PAF était de 3,5 % (IC 95 % 0,6 – 6,3), correspondant à un ACR de 3,6 cas par an pour 100 000 hommes (IC 95 % 0,6 – 6,6) dans la communauté toute entière. Parmi les maçons briqueteurs, il existait des excès de risque pour les carcinomes spinocellulaires (OR 2,03, IC 95 % 1,32 – 3,13, pour 56 cas exposés) et de carcinomes à petites cellules (OR 2,29, IC 95 % 1,29 – 4,07, pour 21 cas exposés), alors qu’on n’a observé aucun excès pour les adénocarcinomes (OR 1,06, IC 95 % 0,68 – 1,65, pour 41 cas exposés). Cette étude apporte de nouvelles preuves du risque accru de cancer du poumon chez les maçons briqueteurs italiens. L’association est vraisemblable parce que ces travailleurs sont exposé à plusieurs agents cancérogènes, en particulier à la silice cristalline.