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Le travail en miettes. Spécialisation et loisirs.
Livre
Edition : Editions de l'Université de Bruxelles (Avenue Paul Héger 26, CPI 163, 1000 Bruxelles, Belgique), 2012, 294 p., ill.
Paru pour la première fois en 1956, cet ouvrage reste l'oeuvre la plus souvent rééditée de G. Friedmann, sociologue français. Il étudie les effets de l’organisation scientifique du travail, et plus particulièrement les conséquences de la division du travail et du travail à la chaîne sur les ouvriers et sur les entreprises. L’auteur déconstruit la théorie qui consiste à dire qu’une division croissante du travail s’accompagnait d’une amélioration de la productivité. Il démontre qu’au contraire, la division des tâches réduit en miettes l’activité de travail et la vide de sens. La fatigue, la démotivation et l’ennui prennent alors le pas sur la satisfaction au travail. Friedmann propose des solutions pour faire face au danger de la spécialisation : faire en sorte que le salarié se sente intégré et adhère à la collectivité dont il est membre ; prémunir les futurs salariés des risques de la spécialisation par la double formation afin qu’il y ait une pluri-spécialisation des salariés ; instituer une rotation sur les postes de travail permettant de varier le travail et lorsque c’est possible l’élargissement des tâches dans la perspective d’une revalorisation intellectuelle du travail ; développer les loisirs afin que l’homme puisse se réaliser en dehors du travail et exprimer ses potentialités.
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