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Generation of polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) during woodworking operations.

(Génération d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAHs) pendant les opérations de travail du bois).

Article

BRUSCHWEILER E.D. | DANUSER B. | HUYNH C.K. | WILD P. | ET COLL.

Publié dans : Frontiers in Oncology, (e-revue), Suisse, vol. 2, octobre 2012, 8 p., ill., bibliogr. (En anglais)

Les expositions professionnelles à la poussière de bois ont été associées à des risques élevés de cancers de l’ethmoïde et des sinus. La poussière de bois est reconnue comme étant un cancérogène mais l’agent causal spécifique demeure inconnu. Une explication possible est la co-exposition de poussières et d’hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) générés par une combustion incomplète du bois du fait de l’utilisation de machines à bois. Afin de déterminer si des HAPs sont générés lors d’une utilisation usuelle de ces machines, des concentrations d’HAP ont été mesurées dans des échantillons de poussières recueillis dans une chambre expérimentale sous conditions contrôlées. De plus, des échantillons de prélèvements individuels de travailleurs exposés à la poussière de bois (n=30) ont été obtenus. La poussière de bois a été générée avec trois machines différentes : une ponceuse vibrante, une ponceuse à bande et une scie radiale et pour six types de bois différents : du pin, des panneaux de fibres à densité moyenne (MDF), du hêtre, de l’acajou, et du bois mélaminé. Le suivi de l’exposition des travailleurs a été fait à l’aide de préleveurs individuels pendant les opérations de travail sur bois. Les concentrations de 21 HAPs dans les échantillons de poussière de bois ont été mesurées par chromatographie en phase gazeuse et spectromètre de masse à détection ionique. Les concentrations totales de HAP variaient beaucoup (0,24-7,95 ppm), les plus faibles étant obtenues avec la poussière de MDF et les plus grandes avec la poussière de bois mélaminé. Les expositions personnelles variaient entre 37,5 et 119,8 ngm-3 selon les opérations. Les résultats suggèrent que l’exposition aux HAP est présente lors du travail sur bois et pourrait donc jouer un rôle dans les mécanismes de cancérogénèse liés aux expositions aux poussières de bois.

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