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Occupational injuries among nurses and aides in a hospital setting.
(Accidents du travail chez des personnels infirmiers et aides-soignants dans un établissement hospitalier).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 55, n° 2, février 2012, pp. 117-126, ill., bibliogr. (En anglais)
Les personnels soignants des hôpitaux de soins aigus sont à risque élevé d’accidents. Des études récentes ont quantifié les risques et démontré un risque plus élevé pour les personnels infirmiers et aides-soignants. Cependant, aucune étude approfondie n’a encore utilisé les définitions des lésions de l’OSHA (Occupational Safety and Health Administration) pour permettre de mieux comparer les études. Les données des ressources humaines et des services de santé au travail de deux grands hôpitaux universitaires ont été reliées pour 5 991 infirmiers et 1 543 aides-soignants. Les taux bruts, rapports de cotes, et intervalles de confiance ont été calculés pour les lésions n’entraînant aucun jour d’arrêt et celles entraînant au moins un jour d’arrêt. Les résultats ont montré que les aides-soignants avaient des taux d’accident plus élevés pour 100 travailleurs équivalents temps plein (FTE) que les infirmiers pour les lésions entraînant des jours d’arrêt (11,3 versus 7,2) et pour celles n’entraînant pas de jours d’arrêt (9,9 vs 5,7). Les lésions du dos étaient les plus fréquentes avec arrêts (DA), alors que les lésions avec objet piquant étaient le plus souvent sans arrêts (NDA). Les services de pédiatrie et néonatalogie et de soins externes avaient les taux les plus bas. Les blocs opératoires et les équipes de réserve avaient les taux les plus élevés de lésions DA dans les deux groupes professionnels, et les unités de soins intermédiaires avaient des taux élevés pour les infirmiers. Les lésions NDA étaient plus fréquentes dans les salles d’opération pour les infirmiers et les aides-soignants. En conclusion, cette étude confirme la nécessité de continuer à mettre l’accent sur la prévention des lésions du dos et par objets tranchants, et la diminution des risques vécus par les aides-soignants dans les établissements hospitaliers.