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Effect of individualized worksite exercise training on aerobic capacity and muscle strength among construction workers : a randomized controlled intervention study.
(Effet d’un entraînement physique personnalisé en milieu de travail sur la capacité aérobique et la force musculaire chez des travailleurs du bâtiment : étude d’intervention contrôlée et randomisée).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 38, n° 5, septembre 2012, pp. 467-475, ill., bibliogr. (En anglais)
On sait que la combinaison d’une charge physique de travail élevée et d’une faible capacité physique augmente le risque de pathologie cardiovasculaire et de troubles musculosquelettiques. Le but de cette étude était d’estimer la capacité physique de travailleurs du bâtiment et d’évaluer les effets de programmes d’entrainement physique personnalisés sur leur forme physique et leur capacité musculaire. Il s’agissait d’un essai contrôlé randomisé portant sur les hommes travaillant dans le bâtiment, et inclus soit dans le groupe d’activités physiques soit dans le groupe témoin. L’intervention a duré 12 semaines, et le groupe d’activités physiques s’entraînait trois fois 20 minutes par semaine. Les participants ont répondu à un bilan de santé avant et après la période d’intervention. Au départ, les participants avaient une consommation maximale d’oxygène (VO2max) de 2,9 (avec une déviation standard SD de 0,7) l/min, et un indice de masse corporelle (IMC) de 28.3 (SD 4,7). Par rapport aux données représentatives de salariés danois (n = 78), la population de cette étude (n = 67) avait une capacité aérobique relative significativement plus faible (différence des scores z -1,13, erreur type 0,1, p<0,001) et un IMC plus élevé (différences des scores z 1,10, erreur type 0,2, p<0,0001) au début de l’étude. En ce qui concerne l’intervention, les analyses ont montré une différence significative de l’évolution estimée de la VO2max à 0,4 l/min pour le groupe d’activités physiques et de 0,01 l/min pour le groupe témoin (p<0,001). L’IMC et les autres paramètres de santé générale n’ont pas changé. En conclusion, un entrainement de 20 minutes, pratiqué 3 fois par semaine augmentait significativement la VO2max selon une amplitude cliniquement significative en ce qui concerne le risque de troubles cardiaques et métaboliques. Cette étude démontre une bonne efficacité de l’intégration de programmes d’activités physiques courts dans les pratiques des entreprises parmi des ouvriers du bâtiment.