0 avis
Trousse d’urgence d’un chantier de débroussaillage : quand mettre à disposition un auto-injecteur d’adrénaline ?
Article
Publié dans : Concours médical, vol. 134, n° 7, septembre 2012, pp. 560-561, ill., bibliogr.
Réponse à la question du directeur d’une association de réinsertion qui s’occupe de l’environnement des cours d’eau (débroussaillage, etc.) et demande quels médicaments inclure dans la trousse d’urgence. Depuis deux ans, lors de chantiers parfois difficiles d’accès et sans personnel infirmier sur place mais seulement un ou deux responsables, secouristes du travail, une recrudescence des piqûres de guêpes est notée. Les salariés sont inquiets, car cinq sur les dix présents ont déjà été piqués, dont l’un a fait un choc anaphylactique cette année, et un autre, il y a quatre ans. Selon le code du travail R4424-16, en l’absence d’infirmier, l’employeur prend, après avis du médecin du travail, les mesures nécessaires pour assurer les premiers secours aux accidentés et aux malades. Ces mesures, prises en liaison avec les services de secours d’urgence extérieurs à l’entreprise, sont adaptées à la nature des risques ; le tout est consigné dans un document tenu à la disposition de l’inspecteur du travail. La question est de savoir s'il faut des bronchodilatateurs, des antihistaminiques, des corticoïdes, qui ne sont pas des médicaments de premiers secours, et si on peut inclure de l’adrénaline en auto-injecteur pour traiter des personnes non connues encore comme allergiques.