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L'exposition à des substances chimiques chez les inhalothérapeutes enceintes : impact potentiel sur le déroulement et le résultat de la grossesse.
Brochure | Numéro 1519
Edition : Institut national de santé publique du Québec (INSPQ, 945 avenue Wolfe, Québec, Québec G1V 5B3, Canada), 2012, 76 p., ill., bibliogr.
L’inhalothérapeute est un professionnel de la santé reconnu par le Code des professions du Québec spécialisé dans les traitements appliqués au système cardio-respiratoire. En France, ces tâches semblent être dévolues entre autres à l’infirmier anesthésiste ou au kinésithérapeute. L’objectif de cette étude est de faire le point sur les substances chimiques auxquelles les inhalothérapeutes enceintes sont exposées et sur leur impact potentiel sur le déroulement et le résultat de la grossesse. Parmi les techniques de soins utilisées par l’inhalothérapeute, l’aérosolthérapie humide et l’anesthésie peuvent entraîner une exposition à des substances chimiques. Les études environnementales effectuées pour documenter l’exposition à la ribavirine et à la pentamidine, et les études épidémiologiques portant sur l’asthme professionnel confirment que les inhalothérapeutes sont en contact avec des substances chimiques présentes dans l’air ambiant. L’étude de simulation réalisée va dans le même sens et montre qu’il y a effectivement exposition respiratoire des inhalothérapeutes aux substances qu’elles administrent, particulièrement en milieu pédiatrique. Les inhalothérapeutes utilisent plusieurs produits chimiques qui se présentent principalement sous forme de médicaments. Dans certains cas, ces médicaments comportent un risque foetal pour les femmes enceintes qui les prennent à des fins thérapeutiques. Cependant il est difficile d’extrapoler aux inhalothérapeutes enceintes le résultat de l’évaluation du risque foetal faite pour les femmes enceintes car le niveau d’exposition des travailleuses se situe en deçà des niveaux thérapeutiques.
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