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Current status of the epidemiologic evidence linking polychlorinated biphenyls and non-hodgkin lymphoma, and the role of immune dysregulation.
(Etat actuel des preuves épidémiologiques reliant les biphényles polychlorés et le lymphome non hodgkinien et le rôle de la dysrégulation immunitaire).
Article
Publié dans : Environmental Health Perspectives, Etats-Unis, vol. 120, n° 8, août 2012, pp. 1067-1075, ill., bibliogr. (En anglais)
Bien que les études cas-témoins menées à ce jour aient largement confirmé la relation entre les biphényles polychlorés (BPC) et les lymphomes non hodgkiniens (LNH), les études de cohortes professionnelles des travailleurs exposés aux BPC ont généralement été interprétées comme négatives, ce qui soulève des doutes quant à une potentielle association causale. Plusieurs auteurs ont postulé qu’une dysrégulation immunitaire subclinique pouvait augmenter le risque de LNH, en diminuant le contrôle de la prolifération et différenciation cellulaire, et les mécanismes de surveillance tumorale. L’objectif de cette revue de la littérature était d’évaluer les études épidémiologiques portant sur le lien entre l'exposition aux BPC et les LNH en discutant de la contribution au poids de la preuve des études cas-témoins et des études de cohortes professionnelles, et de résumer les preuves de dysrégulation immunitaire comme moyen par lesquels les PCB peuvent provoquer le LNH. La recherche bibliographique a été effectuée sur Pubmed et d’autres bases de données, en sélectionnant les articles publiés entre 1980 et août 2011. Dans l'ensemble, les résultats soutiennent un rôle causal des BPC dans la lymphomagenèse. La meilleure preuve épidémiologique de la relation entre les BPC et la LNH vient des études cas-témoins menées auprès de la population générale. Les données épidémiologiques et toxicologiques démontrant les effets immunosuppresseurs et inflammatoires des BPC contribuent davantage au poids de la preuve en fournissant une explication plausible de la façon dont les PCB peuvent provoquer le LNH à travers une dysrégulation immunitaire.