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Analyse de la charge mentale de contrôleurs aériens lors de l’utilisation d’une nouvelle IHM.
Extrait de : Epique’2011. Sixième colloque de psychologie ergonomique. Metz, 5-7 septembre 2011.
Acte congres
Edition : Presses universitaires de Nancy (PUN, 42-44 avenue de la Libération, BP 33-47, 54014 Nancy Cedex), 2011, 461 p., pp. 225-233, ill., bibliogr.
Cet article présente une étude visant à évaluer au cours du temps l’évolution du niveau de charge mentale ressentie par des contrôleurs aériens amenés à travailler sur une interface homme-machine (IHM). L’introduction d’une interface homme-machine dans une activité de travail permet à l’opérateur humain de contrôler et communiquer avec une machine. La nature de l’interface va influencer l’efficience atteinte au cours de l’activité de travail. L’efficience va dépendre en partie de l’évaluation faite par l’opérateur du coût cognitif à engager et donc du niveau de charge mentale ressentie. L’objectif de l’étude est donc de montrer qu’une différence de coût cognitif mesuré à partir d’indices physiologiques (fixations oculaires, valeur du diamètre pupillaire) est sensible aux variations d’exigences de la tâche de contrôle du trafic aérien. L’activité physiologique est ici mesurée à partir de mesures oculaires telles que les fixations oculaires qui permettent d’étudier la répartition de l’attention entre les différentes zones d’intérêt (en l’occurrence les avions) et le diamètre pupillaire considéré comme un reflet de l’activité mentale.