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The gliding characteristics of the flexor pollicis longus tendon in the carpal tunnel : potential implications for manual pipette users.
(Caractéristiques de glissement du tendon du muscle long fléchisseur du pouce dans le canal carpien : implications potentielles pour les utilisateurs de pipettes manuelles).
Article
Publié dans : Journal of Orthopaedic Research, Pays-Bas, vol. 30, n° 3, mars 2012, pp. 457-460, ill., bibliogr. (En anglais)
L’hypothèse testée est que pour certaines postures du poignet, les forces de friction du tendon du muscle long fléchisseur du pouce sont réduites lors des mouvements de pipetage. Il s’agit d’une étude sur spécimen cadavérique en laboratoire, impliquant 9 membres supérieurs « sains » provenant de 5 femmes et 3 hommes d’âge moyen de 72,3 ± 13,5 ans. Les auteurs décrivent le dispositif expérimental et les précautions prises pour évaluer la précision de la mesure et éviter les effets de suite (liés à la chronologie des tests). Neuf positions du poignet ont été testées : neutre, extension de 30° et de 60°, flexion de 30° et de 60°, inclinaison ulnaire de 30°, inclinaison radiale de 15°, inclinaison radiale de 20° en extension de 40° et inclinaison ulnaire de 30° en flexion de 40°. Pour chaque position, les forces de friction moyennes et de crête ont été calculées à partir des mesures réalisées. Des résultats similaires à ceux d’autres travaux sont retrouvés, qu’il s’agisse de mesures réalisées sur des tendons extenseurs ou fléchisseurs. Toutes ces études tendent à montrer que les forces de friction sont plus élevées quand le poignet est le plus fléchi ou le plus étendu. Les auteurs discutent les hypothèses biomécaniques justifiant ces observations. Selon eux, les résultats observés, notamment une force de friction moyenne plus élevée en situation d’extension du poignet en inclinaison radiale, qui est la posture habituelle des « pipeteurs », pourraient apporter une explication à la prévalence des affections au niveau des mains dans cette population. Les auteurs discutent les limites méthodologiques principales de leur expérimentation, notamment celle d’une approche limitée des muscles impliqués dans le mouvement du pouce, puisqu’un seul composant est testé. Ils concluent sur la nécessité de concevoir des pipettes qui puissent être utilisées en position neutre à inclinaison ulnaire.