Prevalence of musculoskeletal symptoms in relation to gender, age, and occupational / industrial group.


(Prévalence des symptômes musculosquelettiques en fonction du genre, de l’âge et de la catégorie professionnelle / industrielle des salariés).


Article

WIDANARKO B. | LEGG S. | STEVENSON M. | DEVEREUX J. | ET COLL.

Publié dans : International Journal of Industrial Ergonomics, Pays-Bas, vol. 41, n° 5, septembre 2011, pp. 561-572, ill., bibliogr. (En anglais)

Si les troubles musculosquelettiques (TMS) sont généralement répandus, rares sont les études qui portent sur leur prévalence en fonction du genre, de l’âge et de la catégorie professionnelle / industrielle des salariés. Cet article présente la prévalence des TMS dans un échantillon randomisé de 3 003 hommes et femmes, âgés de 20 à 64 ans et sélectionnés à partir de la liste électorale néo-zélandaise. Les TMS ressentis dans 10 régions du corps pendant les 12 derniers mois ont été évalués par la version modifiée du Questionnaire Nordique (NMQ), proposée par téléphone. La prévalence des TMS constatée a été de 92 % pour toutes régions corporelles confondues. La prévalence la plus forte a été observée pour la région lombaire (54 %), la nuque (43 %), puis les épaules (42 %). Les femmes rapportent une prévalence statistiquement plus forte dans la nuque, les épaules, la main et le poignet, la partie supérieure de la colonne vertébrale, les hanches, les fesses et les cuisses. Les hommes se plaignent plus souvent des symptômes dans les coudes, les lombaires et les genoux. Des différences statistiquement significatives dans la prévalence des TMS n’ont pas été révélées en fonction de l’âge. De manière générale, les répondants exécutant des tâches physiquement exigeantes présentent une prévalence des TMS statistiquement plus forte que les professions à faible charge physique, même si les femmes exposées à une faible charge physique se plaignent plus des douleurs dans la nuque. Cette étude montre que la population active néo-zélandaise souffre d’une forte prévalence des TMS, et que l’exposition professionnelle en est en grande partie responsable.

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