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Transmission des savoirs et mutualisation des pratiques en situation de travail. Actes du colloque.
Paris, décembre 2009.
Acte congres | Numéro 64
Edition : Centre d'études de l'emploi (CEE, "Le Descartes", 29 promenade Michel Simon, 93166 Noisy-le-Grand Cedex), 2011, 64 p., ill., bibliogr.
La transmission des savoirs et la mutualisation des pratiques se trouvent à l’articulation d’enjeux économiques, sociaux et individuels importants. Pour l’entreprise, il s’agit de pouvoir conserver des savoir-faire de métier sans lesquels elle serait en difficulté pour produire. Suivant sa structure d’âges, son niveau d’anticipation du problème, l’entreprise peut se poser cette question de manière plus ou moins cruciale. Cette transmission peut alors se trouver organisée et encadrée par des politiques de formation et d’accueil de nouveaux en vue de leur fidélisation dans l’entreprise. La mutualisation des pratiques, la confrontation des expériences, cadrée ou non par l’entreprise, est aussi une activité quotidienne, souvent invisible, élaborée dans les collectifs de travail. Ses buts peuvent être directement tournés vers l’efficacité au travers de régulations collectives ; ils peuvent aussi dépasser cet objectif premier et viser la transmission de règles de métier, d’une éthique du métier. Selon leur mode de reconnaissance et les formes d’organisation du travail, ces temps de la transmission et de la mutualisation des pratiques peuvent être fragilisés, voire source de conflits entre anciens, entre nouveaux et entre nouveaux et anciens. Les travaux de ce colloque posent les questions suivantes : quels sont les contenus de la transmission ? Dans quels cadres se réalise-t-elle ? Avec quels objectifs ? Comment s’opère la mutualisation ? En quoi l’organisation du travail favorise-t-elle ou non ces échanges ?
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