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La santé des indépendants : un avantage relatif à interpréter.
Brochure | Numéro 150
Edition : Centre d'études de l'emploi (CEE, "Le Descartes", 29 promenade Michel Simon, 93166 Noisy-le-Grand Cedex), 2011, 29 p., ill., bibliogr.
La catégorie des non-salariés ou des indépendants varie selon les limites professionnelles ou statutaires qu’on lui fixe et présente en son sein une forte hétérogénéité de niveaux de diplôme, de revenus, de professions. Après avoir opté pour une définition (dans ce document, les indépendants englobent : les personnes qui déclarent aider un membre de leur famille dans son travail sans être rémunérées (aides familiaux), celles qui se déclarent chefs d’entreprise salarié(e)s, PDG ou gérant(e)s minoritaires, associé(e)s, ainsi que les indépendant(e)s à leur compte) sur laquelle appuyer ensuite le repérage statistique, ce texte pose deux questions : est-il possible de dessiner les traits d’une spécificité de santé de ce groupe si divers et mouvant ? Comment comprendre les conséquences de l’éventuelle survenue d’un problème de santé sur la situation professionnelle des indépendants, en intégrant à l’analyse la spécificité de leurs conditions de travail ? Les auteurs y répondent en mobilisant les réponses aux trois questions du mini-module européen de santé, telles qu’elles sont recueillies dans l’enquête Handicap Santé Ménages de 2008 (HSM, Insee-Drees-Irdes) et l’enquête Santé et itinéraire professionnel de 2006 (SIP, Dares-Drees-CEE). Les résultats de l’étude montrent que bien que relativement âgés par rapport aux autres actifs occupés, les indépendants se distinguent par un état de santé situé entre celui des cadres (le meilleur) et celui des salariés non-cadres. La bonne santé relative des indépendants invite à chercher l’éventuel effet d’une sélection par la bonne santé.
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