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Chauffage, ventilation et conditionnement d'air. Validation, dans des conditions réelles, des critères de déclenchement du nettoyage des systèmes.
Etude et rapport | R-657
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2010, 15 p., ill., bibliogr.
L’accumulation de poussières dans les réseaux des systèmes de chauffage, ventilation et conditionnement d’air (CVCA) est une source potentielle de polluants. Il y a très peu d’informations sur les méthodes reconnues pour juger de l’empoussièrement de ces systèmes. Ces quelques méthodes peuvent être objectives avec des valeurs numériques, ou subjectives, à partir du jugement d’experts. Il est donc difficile pour les gestionnaires d’édifices d’évaluer les soumissions des compagnies qui font le nettoyage. Un projet antérieur visant à évaluer différentes méthodes de prélèvement de poussières dans les conduits a été réalisé dans les laboratoires de l’IRSST (étude signalée sous la référence INRS-Biblio 00078085). L’objectif de la présente étude était de valider sur le terrain les résultats obtenus en laboratoire. Pour y arriver, les gabarits de prélèvement ont été reproduits dans de vrais conduits et les trois séries de prélèvement (méthodes de l’IRSST, de l’association pour la prévention et l’étude de la contamination (ASPEC) et de l’organisme américain National Air Duct Cleaner Association (NADCA)) ont été faites en simultané dans un nombre statistiquement représentatif de systèmes. Les conduits de retour et d’alimentation ont également été comparés. Les critères de déclenchement pour des conditions réelles étaient de 6,0 mg/100 cm2 pour la méthode de l’IRSST, de 2,0 mg/100 cm2 pour la NADCA et de 23 mg/100 cm2 pour l’ASPEC. Les critères pour ces mêmes méthodes étaient dans l’étude laboratoire de 6,0 pour la méthode IRSST, de 2,0 pour celle de la NADCA et de 3,0 pour l’ASPEC. Ces critères sont donc validés pour les méthodes de l’IRSST et de la NADCA. Seul le critère de l’ASPEC a changé. Aucune différence statistique n’a pu être démontrée entre les conduits de retour et d’alimentation. C’est donc la méthode de l’ASPEC qui permet une meilleure évaluation de l’empoussièrement dans les conduits. C’est aussi celle qu’intuitivement les firmes de nettoyage préfèrent car elle ressemble le plus aux procédés de nettoyage usuels. Les auteurs recommandent d’utiliser cette méthode pour évaluer d’une façon objective le taux d’empoussièrement des systèmes CVCA.
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