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Dual role of physical workload and occupational noise in the association of the metabolic syndrome with risk of coronary heart disease : findings from the Helsinki Heart Study.
(Double rôle de la charge de travail physique et du bruit au travail dans l'association du syndrome métabolique avec le risque de maladie coronarienne : résultats de l'étude Helsinki Heart Study).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 9, septembre 2011, pp. 666-673, ill., bibliogr. (En anglais)
Des données précédentes ont montré que la charge physique de travail et le bruit entrainaient hypertension et risque de coronaropathie. Par ailleurs, l'activité physique est connue pour diminuer les risques de syndrome métabolique et de coronaropathie. L’objectif de cette étude était d’examiner l’effet de la charge de travail ou du bruit combiné au syndrome métabolique sur le risque de maladie coronarienne. Une étude de suivi de 18 ans a été réalisée chez 1 502 hommes travaillant dans l’industrie et participant à l’étude « Helsinki Heart Study ». Les critères d’évaluation de la maladie coronarienne ont été obtenus à partir des registres officiels finlandais. Les informations sur les expositions professionnelles ont été obtenues à l’aide d’une matrice emploi-exposition. Les résultats ont montré que la charge de travail et le bruit augmentait le risque de maladie coronarienne, en raison d'une augmentation de la pression artérielle, de la glycémie ou de l’indice de masse corporelle (IMC), séparément ou combinés : le risque relatif de l’effet combiné de la charge de travail et du syndrome métabolique défini à l’aide de ces trois composantes était de 5,21 (IC 95 % : 2,70 à 10,05). Toutefois, lorsque le syndrome métabolique a été défini en utilisant l'IMC élevé, un taux élevé de triglycérides et de cholestérol des lipoprotéines de haute densité, le risque relatif de 2,19 (IC 95 % : 1.11 à 4.30) chez les personnes présentant un syndrome métabolique seulement était réduit à 1,20 (IC 95 % : 0,61 à 2,35) chez les personnes exposés également à une charge de travail. En conclusion, l’exposition professionnelle à une charge physique élevée de travail ou au bruit modifie différemment le risque de coronaropathie selon la définition du syndrome métabolique utilisée. Lorsque le risque de coronaropathie dû au syndrome métabolique est évalué chez des sujets exposés à un travail physique ou au bruit, la pression sanguine et la glycémie ont la meilleure valeur prédictive.