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Vibrations, dépistage et suivi médical.
Extrait de : Bruit et vibrations au travail. Chapitre 1. Bruit et vibrations : effets sur l'homme et aspects médicaux. Colloque. Paris, 2-4 mars 2011.
Article
Publié dans : Hygiène et sécurité du travail, n° spécial, n° 223, 2e trimestre 2011, pp. 39-45, bibliogr.
Cet article fait partie du chapitre 1 "Bruit et vibrations : effets sur l'homme et aspects médicaux" du Congrès "Bruit et vibrations au travail", organisé par l'INRS, du 2 au 4 mars 2011, à Paris (référence INRS-Biblio : 00077655). L’importance du dépistage précoce et du suivi médical des travailleurs exposés aux vibrations est réaffirmée et précisée dans la directive européenne 2002/44/CE. Dès qu’il y a exposition, quel que soit son niveau, l’employeur doit intégrer dans son évaluation des risques les observations du médecin du travail tirées de la surveillance de la santé des travailleurs. Si l’évaluation puis le mesurage montrent le dépassement du niveau d’action, une surveillance médicale est obligatoire. En Europe, les textes réglementaires ne donnent pas d’instructions contraignantes aux médecins du travail pour les méthodes et techniques du dépistage et de la surveillance médicale renforcée. Pour cela, les textes de consensus des groupes européens VINET et VIBGUIDE s’imposent comme état actuel de l’art. Cet article résume les recommandations européennes sur le suivi médical. Dans la genèse des troubles rachidiens et des membres supérieurs, les vibrations sont des facteurs souvent associés avec des postures défavorables, des mouvements et efforts prolongés ou répétés et le port de charges. L’existence de symptômes souvent proches rend toujours nécessaire le questionnement des différents diagnostics différentiels par un médecin. Le dépistage précoce de ces troubles de sur-sollicitation quelle qu’en soit la cause, vibratoire ou non, a un intérêt immédiat pour la prévention.
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