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MRSA as an occupational disease : a case series.
(Infection à SARM en tant que maladie professionnelle : séries de cas).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 84, n° 3, mars 2011, pp. 259-266, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs constatent qu’il existe peu d’informations en Allemagne sur les infections provoquées par le SARM (Staphylocoque doré ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline) acquises sur le lieu de travail, en particulier le nombre de cas et leurs caractéristiques. Ils ont analysé les données de 2006 et 2007 relatives à l’indemnisation du personnel soignant infecté par cette bactérie. 389 demandes d’indemnisation ont été faites et 17 d’entre elles ont été reconnues comme maladie professionnelle. Les raisons pour lesquelles certaines infections n’ont pas été reconnues en maladie professionnelle étaient l'absence de symptômes ou l'absence d’exposition professionnelle au SARM. Les cas reconnus l’ont été principalement chez du personnel hospitalier et chez du personnel infirmier faisant des soins à domicile. Les infections les plus fréquentes touchaient les oreilles, le nez, la gorge suivies par les les infections cutanées. Chez 3 personnes, une infection secondaire se situait aux articulations et était associée à des troubles de la peau causés par un traumatisme. Dans un cas, il y avait un lien génétique documenté entre le patient infecté et la personne soignante. Les infections reconnues comme maladie professionnelle avaient pu l’être car le contact avec des patients infectés était connu ou parce que les conditions de travail étaient supposées être impliquées dans l’exposition au SARM. Une incapacité à long terme résultait dans 4 cas. En conclusion, cet article souligne le risque pour le personnel soignant d’avoir des problèmes de santé (ou même une incapacité à long terme) suite à une infection par un SARM. Comme la reconnaissance des infections du personnel soignant dépend souvent des caractéristiques du lieu de travail, une surveillance précise des infections par un SARM chez le personnel soignant facilitera la reconnaissance de ces infections comme maladie professionnelle.