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Exhaled nitric oxide and spirometry in respiratory health surveillance.
(Monoxyde d'azote exhalé et spirométrie dans la surveillance médicale respiratoire).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 61, n° 2, mars 2011, pp. 108-114, ill., bibliogr. (En anglais)
L'exposition aux polluants dans les boulangeries et les salons de coiffure peut entraîner des troubles des voies aériennes allant de l'irritation bronchique à l'asthme. La surveillance médicale en milieu de travail a pour objectif d'identifier les sujets pour lesquels des examens complémentaires sont nécessaires. Le but de cette étude était de comparer les performances de la mesure de la fraction de monoxyde d'azote exhalé (FENO) et de la spirométrie pour la surveillance médicale d'apprentis boulangers (AB) et d'apprentis coiffeurs (AHD). Les facteurs déterminants de la FENO ont également été identifiés. Les symptômes et l'asthme certifié médicalement ont été évalués par questionnaire. La FENO a été mesurée et un examen spirométrique pratiqué. Les sujets présentant une FENO élevée (au-dessus de la limite supérieure normale), une obstruction des voies aériennes (avec un rapport VEMS (volume expiré maximum par seconde) / CVF (capacité vitale forcée) inférieur au 95e centile), et un terrain atopique (antécédents d'allergies) ont été identifiés. 126 apprentis, dont 59 AB et 67 AHD, ont participé. 29 (soit 23 %) apprentis avaient des tests anormaux : 4 présentaient une FENO élevée associée à une obstruction des voies aériennes, alors que 25 avaient soit une FENO élevée soit une obstruction des voies aériennes de façon isolée. Par rapport aux AB, les AHD avaient plus d'asthme et d'antécédents allergiques. Parmi les 97 sujets dont les tests étaient normaux, aucune différence n'a été notée entre les AB et les AHD. La FENO moyenne était augmentée chez les non fumeurs atopiques par rapport aux fumeurs atopiques et aux sujets non atopiques. Le tabagisme, des antécédents d'allergies, un VEMS / CVF (%) observé, et des symptômes respiratoires étaient les principaux facteurs déterminant la FENO. En conclusion, il y a peu de concordance entre les résultats anormaux des mesures de la fraction de monoxyde d'azote exhalée et des tests spirométriques chez les apprentis boulangers et coiffeurs. Chacun des tests apporte une information unique sur l'état physiologique du système respiratoire. La FENO pourrait permettre de compléter les informations sur l'inflammation des voies respiratoires qui ne sont pas fournies par la spirométrie.