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L’organisation du travail et la santé mentale des personnes engagées dans un travail émotionnellement exigeant.
Article
Publié dans : Travailler, n° 25, 2011, pp. 119-128, ill., bibliogr.
Cette étude a pour but de documenter les liens entre le travail émotionnellement exigeant et la santé mentale des travailleurs lorsqu’il est exécuté avec peu de latitude décisionnelle ou sans soutien social adéquat. Les données sont issues d’une enquête québécoise qui a rejoint un échantillon représentatif de l’ensemble des travailleurs québécois. La santé mentale a été appréciée par un indice de détresse psychologique et également par un indice de dépression composé de ses deux symptômes-clés, soit une humeur dépressive et la perte d’intérêt ou de plaisir pour la plupart des activités habituelles (anhédonie). Les résultats montrent que les prévalences de la détresse psychologique et de symptômes dépressifs élevées sont diminuées de moitié lorsque l’exposition à un travail émotionnellement exigeant s’accompagne d’un bon niveau de latitude décisionnelle et de soutien social au travail. Ces résultats sont interprétés à la lumière des avancées de la psychodynamique du travail.
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