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L'intoxication aiguë au monoxyde de carbone : un risque professionnel persistant.
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Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 72, n° 3, juin 2011, pp. 240-245, ill., bibliogr.
La persistance et la gravité des intoxications aiguës au monoxyde de carbone (CO) ont justifié leur présence au sein du Plan national santé environnement 2004–2008. Les étiologies professionnelles ne sont pas rares et les conséquences peuvent être graves. L’objectif de cette étude est d’identifier les situations professionnelles à risque. La population étudiée a été extraite des victimes traitées au centre de médecine hyperbare de Lyon, de janvier 1995 à avril 2006. Sur cette période, 82 affaires d’origine professionnelle (98 victimes) ont été répertoriées. Les victimes sont des hommes (92 % des cas) qui ont utilisé un appareil à moteur thermique (63 % des affaires) en milieu souterrain et/ou confiné (69 % d’entre eux). La pathologie est grave, avec 86 % de malaises avec perte de connaissance initiale et un décès. La gravité des intoxications d’origine professionnelle, les circonstances stéréotypées de survenue et la possibilité de récidives justifient des actions de prévention centrées sur l’information des salariés et des employeurs, avec un rôle central du médecin du travail.
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