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Slow curing of aliphatic polyisocyanate paints in automotive refinishing : a potential source for skin exposure.
(Lent durcissement des peintures à base de polyisocyanate aliphatique utilisées pour la finition automobile : source potentielle d’exposition cutanée).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 4, n° 6, juin 2007, pp. 406-411, ill., bibliogr. (En anglais)
Les peintures polyuréthane à deux composants contenant des isocyanates aliphatiques sont très utilisées par pulvérisation en carrosserie automobile. De tels isocyanates peuvent provoquer de l’asthme, et l’exposition cutanée peut être une importante voie de sensibilisation contribuant au développement de ce type d’asthme. Les ouvriers carrossiers sont fréquemment en contact avec des pièces d’automobiles venant d’être peintes et séchées. La vitesse de durcissement complet des surfaces fraîchement peintes n’est pas connue. Afin d’examiner ces questions, des fragments de carrosserie automobile ont été peints et séchés selon des pratiques courantes. Des peintures usuelles ont été pulvérisées à 23 moments différents sur les fragments, et le séchage a été effectué par chauffage des éléments dans la cabine de peinture ou par séchage à l’air dans l’atelier. Les 23 surfaces ont été analysées à intervalles réguliers après séchage pour déterminer la présence de groupes isocyanates libres (NCO), au moyen de la technique semi-quantitative SWYPE. Une analyse quantitative des isocyanates a aussi été réalisée sur deux éléments peints, au moyen de la méthode NIOSH 5525. La moyenne géométrique du temps de durcissement des 23 surfaces était de 56,4 heures (amplitude : 0,8 heures à 32 jours). Les espèces d’isocyanates non liés de composition similaire à celle du matériau d’origine restaient présentes sur la majorité des surfaces peintes jusqu’à 120 heures pour les formulations de peinture type, et pendant un mois pour les autres. En conclusion, le durcissement des peintures à base de polyuréthane dans la finition des carrosseries automobiles est un processus lent, et les surfaces peintes constituent une source potentielle méconnue d’exposition cutanée pour les ouvriers carrossiers.