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Is potroom asthma due more to sulphur dioxide than fluoride ? An inception cohort study in the Australian aluminium industry.
(L'asthme des salles d'électrolyse est-il dû plutôt au dioxyde de soufre qu'au fluorure ? Début d'une étude de cohorte dans l'industrie de l'aluminium australienne).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 67, n° 10, octobre 2010, pp. 679-685, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était d'identifier l'agent responsable du syndrome de type asthmatique chez les travailleurs des fonderies d'aluminium. Une étude de cohorte a été menée dans deux fonderies d'aluminium en Australie, dont 446 employés ont participé au suivi sur une période de 9 ans. Les expositions cumulées entre les entretiens ont été estimées à partir des antécédents professionnels à l'aide d'une matrice emploi-exposition, à partir de mesures réalisées dans les fonderies. Les participants avaient rempli un questionnaire sur la santé respiratoire, et ont été soumis à une spirométrie et un test de provocation à la méthacholine. Les résultats ont montré des associations entre expositions professionnelles et sifflements respiratoires et oppressions thoraciques, deux symptômes étroitement liés à l'asthme. L'exposition au dioxyde de soufre (SO2) était significativement associée à ces symptômes, à l'hyperréactivité bronchique (BHR) à la métacholine (une caractéristique de l'asthme), à la limitation du débit expiratoire (rapport entre la réduction du volume expiratoire forcé en 1 seconde et la capacité vitale forcée) et au déclin de la fonction respiratoire. L'exposition au fluorure était associée aux mêmes signes, mais moins fortement. Les poussières inhalables et la fraction soluble dans le benzène (BSF) étaient associées aux symptômes de l'asthme et l'hyperréactivité bronchique. Bien que de nombreuses expositions aient été fortement corrélées, l'analyse suggérait que le SO2 était l'irritant principalement responsable des symptômes observés. Le fluorure, les poussières inhalables et le SO2 étaient les plus importants contaminants associés aux effets sur la fonction pulmonaire. En conclusion, les effets observés ayant été détectés à des niveaux de contaminants répondant aux normes d'exposition professionnelle en Australie, des réductions supplémentaires seraient nécessaires, en particulier pour les expositions au SO2.
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