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Animal cell cultures : risk assessment and biosafety recommendations.
(Culture de cellules animales : évaluation des risques et recommandations en matière de biosécurité).
Article
Publié dans : Applied Biosafety : Journal of the American Biological Safety Association, Etats-Unis, vol. 12, n° 1, 2007, pp. 26-38, ill., bibliogr. (En anglais)
Au cours des trois dernières décennies, la culture de cellules animales a été essentielle pour la recherche biomédicale et les activités de biotechnologie en général. Parallèlement à cette évolution croissante, les préoccupations de biosécurité ont souligné des risques pour la santé humaine et l’environnement liés à la manipulation de cultures de cellules animales. Cet article traite de l’évaluation des risques, des mesures de confinement et des techniques de détection d’agents infectieux liés à la manipulation de cultures cellulaires. Une réduction maximale de ces risques nécessite une évaluation rigoureuse du risque lié aux cultures cellulaires utilisées. Cette évaluation implique une analyse à la fois des propriétés intrinsèques de la culture cellulaire, y compris des propriétés acquises à la suite d’une modification génétique, et la possibilité que la culture cellulaire soit contaminée par inadvertance ou délibérément par des agents pathogènes. Ce dernier risque étant un risque majeur, la plupart des mesures de confinement visent principalement à protéger les cellules contre la contamination accidentelle. En règle générale, les cultures cellulaires connues pour abriter un agent d’origine infectieuse doivent être manipulées en conformité avec le niveau de confinement recommandé pour l'agent étiologique. À l'exception des cultures de cellules bien caractérisées pour lesquelles l'utilisation d'un poste de sécurité biologique de type 2 dépend de l'origine des cellules, travailler avec des cultures de cellules d'origine humaine ou de primate devrait en général être réalisé sous confinement minimal de niveau 2 en utilisant un poste de sécurité biologique de type 2. Dans tous les cas, les mesures de confinement devraient réduire la contamination accidentelle des cultures cellulaires et offrir une protection maximale pour la santé humaine et l'environnement.
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