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Non-invasive bioengineering methods in an intervention study in 1 020 male metal workers : results and implications for occupational dermatology.
(Techniques biologiques non invasives dans une étude chez 1 020 salariés de la métallurgie : résultats et implications en la dermatologie professionnelle).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 62, n° 5, mai 2010, pp. 272-278, ill., bibliogr. (En anglais)
Les mesures de la perte hydrique transépidermique (TEWL) comme indicateur fonctionnel de la barrière cutanée de la peau et de la colorimétrie pour quantifier l’érythème ont été recommandées pour le suivi des personnes à risque de dermatite d’origine professionnelle au niveau des mains. Cette étude examine la possibilité et l’utilité des mesures biophysiques sur le lieu de travail. Un échantillon de 1 020 salariés de la métallurgie ont été controlés et 800 personnes suivies durant 1 an. Les résultats de la TEWL et de la colorimétrie (composante a, soit l'axe rouge à vert) étaient utilisés comme des résultats d’efficacité, en les comparant aux quatre groupes d’étude (soins de la peau, c’est-à-dire utilisation d’une crème hydratante après le travail ; protection de la peau avec l’utilisation d’une crème barrière ; les deux combinés ; et le groupe témoin). Au cours du suivi sur 1 an, la TEWL était légèrement mais significativement plus faible dans le groupe des participants randomisé pour l’application d’une crème barrière seule, indiquant un effet protecteur. Cependant, en ce qui concerne à la fois le changement individuel de la composante a, et les différences de TEWL de la main dominante sur la période d’étude, aucune différence significative n’a été trouvée entre les 4 groupes. En conclusion, les examens dermatologiques sur le lieu de travail ne peuvent pas être remplacés par des techniques biologiques. Le bénéfice supplémentaire est apparemment faible, probablement à cause des difficultés pour obtenir des conditions de mesures standardisées et autres problèmes techniques.