0 avis
Occupational contact dermatitis of both hands because of sensitization of black rubber.
(Dermatite de contact des deux mains d’origine professionnelle due à une sensibilisation au caoutchouc noir).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 58, n° 2, février 2008, pp. 125-126, ill., bibliogr. (En anglais)
Les composants du caoutchouc, dont la N-isopropyl-N-phényl-4-phénylènediamine (IPPD), font partie des agents les plus sensibilisants à l’origine de dermatites de contact allergiques parmi le personnel de santé. Dans le cas présenté ici, l’IPPD est responsable d’une dermatite de contact diagnostiquée chez un homme de 66 ans, droitier, sans antécédents personnels d’eczéma ou d’atopie, qui présentait une dermatite sèche hyperkératosique et lichéniforme sur les deux mains et les avant-bras, plus sévère au niveau de la main droite. Les lésions cutanées étaient apparues deux ans après avoir commencé à travailler dans une fabrique de tampons pour oeufs. Les tampons que le patient manipulait étaient faits de caoutchouc noir, contenant de l’IPPD. Les résultats du dosage des immunoglobulines E spécifiques du latex étaient négatifs. Des tests épicutanés montraient une réaction positive de type retardé vis-à-vis du matériau des tampons et de l’IPPD ; la para-phénylènediamine (PPD), base libre correspondant à l’IPPD, n’engendrait aucune réaction positive. Après établissement du diagnostic, le patient changea de travail et son eczéma guérit. La N-1,3-diméthylbutyl-N-phényl-4-phénylènediamine (DMPPD) peut être utilisée comme substitut de l’IPPD dans la production de caoutchouc noir, malheureusement beaucoup de personnes allergiques à l’IPPD présentent aussi une hypersensibilité retardée à la DMPPD.