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Skin temperature in the dorsal hand of office workers and severity of upper extremity musculoskeletal disorders.
(Température de la peau du dos de la main chez des employés de bureau et gravité des troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 82, n° 10, novembre 2009, pp. 1281-1292, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour but d’examiner si la mesure de la température moyenne du dos de la main (MDT), avant et après une courte tâche de dactylographie, était un bon indicateur de la gravité des troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs (UEMSDs). Par ailleurs, la reproductibilité de la MDT a aussi été évaluée. Des employés de bureau asymptomatiques (n = 10) et des employés de bureau avec des symptômes UEMSD distaux (n = 35) ont dactylographié durant 9 min, sous trois températures ambiantes (18, 22 et 26 degrés Celsius). Les mesures avant et après la dactylographie ont été réalisées par thermographie infrarouge. La gravité des UEMSDs a été définie par l'anamnèse des symptômes et par un examen physique. Les résultats ont montré une bonne reproductibilité de la MDT, voire excellente, pour une température de 22°C. A 18 et 22 °C, les MDT mesurées avant l’exercice de dactylographie différaient entre les témoins et les cas par le nombre de sites où se déclaraient les symptômes (marqués sur un diagramme main-bras), et par le nombre de cas d’UEMSDs rencontrés. Les analyses post-dactylographie ont révélé des températures plus froides dans les cas les plus durement touchés, par rapport aux témoins. Aucune variation de la température en fonction de la sévérité des troubles n’a été trouvée après l’exercice de saisie. En conclusion, la réduction de la température de la peau du dos de la main, après acclimatation à une température ambiante de 18-22 °C pour les cas les plus graves de UEMSDs, pourrait refléter un dysfonctionnement du système nerveux sympathique sous-jacent. D'autres essais dans des cohortes épidémiologiques seraient souhaitables afin d'évaluer la généralisation et la faisabilité de cette mesure physiologique de la gravité des UEMSDs.