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Etude comparative du risque sonore dans les garages et les carrosseries.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 71, n° 2, mai 2010, pp. 127-128, ill., bibliogr.
Avec l'obligation faite aux employeurs d’évaluer les risques professionnels, le risque sonore paraît aujourd'hui appréhendé correctement par la plupart des entreprises. Toutefois, il reste encore des secteurs d'activité où ni les employeurs ni les salariés ne se sentent concernés par ce risque. C'est le cas des entreprises de réparation automobile. Dans ce secteur, les carrosseries et les garages sont des lieux où les niveaux sonores peuvent être très élevés notamment par l'utilisation d’outils comme les clés à choc et les soufflettes. Sur l'ensemble des demandes formulées par les médecins du travail du service AIMT37, les expositions sonores représentent les premières interventions de l'équipe pluridisciplinaire. Un prédiagnostic réalisé en 2008 a révélé des niveaux relativement élevés. Des garages qui semblaient relativement "calmes", exposent à un niveau sonore quotidien compris entre 80 et 85 dB(A). Ce niveau atteint la valeur déclenchant l'action de prévention au regard du décret 2006-692 du 19 juillet 2006 (article R 4431-1 et suivants du code du travail). Cela a justifié un travail réalisé dans le cadre du stage pratique de la licence professionnelle "intervenant en évaluation et gestion des risques pour la santé/sécurité de l'homme dans les entreprises" délivrée par le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers).