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Early changes in respiratory health in trades' apprentices and physician visits for respiratory illnesses later in life.
(Premiers signes d'altération de la santé respiratoire chez des apprentis et visites médicales ultérieures pour maladies respiratoires).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 67, n° 4, avril 2010, pp. 237-243, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était d'évaluer la prédicibilité des symptômes respiratoires au sein d'une cohorte d'apprentis (peintres en bâtiment, électriciens, machinistes, plaquistes isolation) ayant présenté une diminution rapide de la fonction pulmonaire (volume expiré maximum par seconde, VEMS) et une hyperréactivité bronchique au cours des 2 premières années d'emploi. Pour cela, les sujets ont été reliés à une base de données médicales afin d'examiner les visites médicales liées à l'asthme et aux autres maladies respiratoires durant les 13 années suivantes. La cohorte était composée de 281 apprentis (97 % d'hommes). 16 sujets répondaient à la définition du cas d'asthme (au moins 2 visites médicales pour asthme en 1 an) et 20 sujets présentaient d'autres maladies respiratoires (au moins 3 visites avec bronchite, emphysème, symptômes respiratoires en 1 an). Les apprentis présentant des symptômes de bronchite au départ étaient plus susceptibles de développer une pathologie respiratoire au cours du suivi (risque relatif RR = 4,4 ; IC 95 % : 1,6 -11,9). Les apprentis présentant des symptômes d'asthme au cours des 2 premières années étaient plus susceptibles de devenir asthmatique (RR = 5,9 ; IC 95 % : 1,9 -18,8). De même, les apprentis qui avaient une élévation rapide de la réactivité bronchique ou un déclin rapide du VEMS étaient plus susceptibles de devenir asthmatiques (RR = 5,5 ; IC 95 % : 1,9 -16,1 et RR = 3,2 ; IC 95 % : 0,8 - 12,1, respectivement). En conclusion, les troubles respiratoires précoces sont prédictifs du nombre de visites médicales ultérieures pour pathologies respiratoires. Ces résultats sont importants pour le dépistage et la prévention en milieu de travail, et suggèrent également que les bases de données de visites médicales sont des outils prometteurs de recherche en épidémiologie respiratoire.
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