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Biomarkers of mercury exposure at a mercury recycling facility in Ukraine.
(Biomarqueurs de l’exposition au mercure dans une usine de recyclage du mercure en Ukraine).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 8, août 2008, pp. 483-489, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour but l’évaluation des indicateurs biologiques de l’exposition professionnelle au mercure chez les ouvriers travaillant au recyclage du mercure dans une usine située à Gorlovka. 29 ouvriers ont participé à cette enquête. Ils ont été divisés en 3 catégories : ceux qui réalisent des opérations de recyclage du mercure (n=8), ceux travaillant dans l’usine mais pas dans la zone de recyclage (n=14), et ceux qui ne travaillaient pas dans l’usine (n=7). Des échantillons d’urine, de sang, de cheveux et d’ongles ont été prélevés, et les ouvriers ont répondu à un questionnaire sur l’âge, le sexe, les antécédents professionnels, le tabagisme, la consommation d’alcool, la consommation de poisson, les tatouages, les amalgames dentaires, le système de chauffage domestique, l’éducation, la source d’eau potable et l’emploi familial dans la mine / fonderie localisée sur le site de l’usine de recyclage. Chaque facteur a été testé avec une régression linéaire univariée pour le mercure total dans l’urine, le sang, les cheveux et les ongles. Les concentrations moyennes en biomarqueurs étaient de 4,04 µg/g-Cr (urine), 2,58 µg/L (sang), 3,95 µg/L (cheveux), et 1,16 µg/g (ongles). Les catégories professionnelles étaient significativement corrélées avec les concentrations en mercure de l’urine et du sang, mais pas avec celles des ongles et des cheveux. 4 individus avaient des concentrations urinaires de mercure d’un niveau préalablement trouvé comme étant associé à des symptômes neurologiques subjectifs (tels que la fatigue, un manque d’appétit, une irritabilité), et un employé des concentrations ayant habituellement une probabilité élevée d’effets neurologiques et de protéinurie. La comparaison des résultats selon les catégories professionnelles a montré que les ouvriers directement impliqués dans les opérations de recyclage avaient les niveaux les plus élevés de mercure dans l’urine et le sang. Ceux qui n’étaient pas impliqués dans ces tâches mais qui travaillaient dans cette usine avaient des niveaux plus élevés que les employés ne travaillant pas sur ce site.