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Evaluating ergonomic stresses in North Carolina commercial crab pot and gill net fishermen.
(Evaluation des contraintes ergonomiques chez des pêcheurs de Caroline du Nord utilisant des casiers à crabe et des filets maillants).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 3, mars 2008, pp. 182-196, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer les facteurs influençant les tensions biomécaniques du dos au sein de 2 groupes de travailleurs pratiquant la pêche commerciale en Caroline du Nord : les pêcheurs utilisant les casiers à crabe et les pêcheurs utilisant des filets maillants. Les auteurs ont employé 2 méthodes pour évaluer les contraintes s’appliquant au dos et ont estimé leur variabilité selon le type de pêche, la taille de l’équipage et les tâches effectuées. Pour cela 162 heures de travail ont été observées pour 25 pêcheurs de 16 équipages. Deux méthodes d’observation (directe et indirecte) ont été utilisées pour mesurer les postures et les forces s’exerçant durant les diverses tâches de pêche pour évaluer le pourcentage de pêcheurs exposés à des niveaux élevés de contraintes pour le dos. Un modèle linéaire multiple a été utilisé pour estimer la variabilité de l’exposition pour 4 facteurs : le type de pêche, la taille de l’équipage, le type de travail et le travailleur. Les résultats montrent que les pêcheurs posent et tirent des filets ou des casiers durant 80 % de leur journée de travail. 25 % de ce temps est passé à manipuler les engins de pêche. Pour les 2 types de pêche, la manipulation de lourdes charges entraîne un pic des valeurs de compression (3586 N à 5315 N) et des valeurs de l’indice de lever de charge NIOSH élevées (3,3 à 5,4), mais ces tâches représentent un faible pourcentage du temps total de travail (0 à 14 %). La majorité des variations d’exposition au niveau de la posture du tronc et/ou de la force est supérieure à 9 kg, l’indice de lever de charge est supérieur à un, et les risques les plus élevés sont rencontrés pour le type de pêche (probabilité Lumbar Motion Monitor >70 %). La taille de l’équipage n’est pas source de variabilité pour un type de pêche ou des tâches données ; mais pour la pêche au crabe, la taille de l’équipage intervient pour 51 à 88 % dans la variabilité des tensions du dos. Pour les 2 modèles, les tâches représentent la source majeure de variabilité pour l’indice de lever de charge du NIOSH (> 3,0) et les travailleurs représentaient la variabilité la plus importante pour la compression de la colonne vertébrale (>3400 N). L’amplitude et la durée des charges musculo-squelettiques des pêcheurs varie selon le type de pêche et les tâches effectuées. Comprendre cette variabilité devrait aider les chercheurs à cibler les interventions ergonomiques pour ce type de population.
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