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Occupational allergic contact dermatitis to acrylates and methacrylates.
(Dermatite de contact allergique professionnelle aux acrylates et méthacrylates).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 58, n° 4, avril 2008, pp. 252-254, ill., bibliogr. (En anglais)
Cas d’une de femme de 26 ans, employée d’une entreprise d’optique, qui consulte pour l’apparition de vésicules sur les mains, provoquant des démangeaisons. Depuis 2 ans, son travail consiste à recharger des injecteurs d’un liquide contenant des (méth)acrylates, utilisé pour le revêtement de lentilles. Cette jeune femme a des antécédents de type allergique : rhino-conjonctivite et asthme bronchique dans son enfance, et allergie au pollen depuis l’âge de 5 ans. Un traitement d’un mois à base de corticoïdes topiques, entrepris pendant des vacances, fait disparaître les lésions, mais celles-ci reviennent après 1 jour de travail, pour redisparaître après 3 semaines d’arrêt de travail. Des tests épicutanés sont pratiqués, ils se révèlent positifs pour divers (méth)acrylates, dont le méthacrylate de glycidyle (testé à 0,1 % et 0,05 % dans l’acétone), identifié comme étant un des composants du liquide manipulé. Le diagnostic est établi : allergie aux (méth)acrylates - dermite de contact professionnelle, provoquée par contact direct avec le méthacrylate de glycidyle. L’employée est alors transférée dans un autre service, où elle ne développe plus de lésions aux mains. Il est précisé que chez les patients sensibilisés, comme c’est le cas pour cette femme, le port de gants de protection en latex, vinyle, polyéthylène, caoutchouc nitrile ne permet pas de prévenir l’apparition de dermite ; seuls les gants de type 4H (Safety 4 A/S, Lyngby, Danemark) peuvent se montrer efficaces dans les cas de sensibilisation aux (méth)acrylates.