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Neurological mortality among U.S. veterans of the Persian Gulf War : 13-year follow up.
(Mortalité par troubles neurologiques chez des vétérans de la guerre du golfe Persique : suivi sur 13 ans).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 52, n° 9, septembre 2009, pp. 663-670, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article présente une étude sur la mortalité à long terme, en particulier par cancer du cerveau, sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie de Parkinson et sclérose en plaques (SEP) chez 621 902 anciens combattants ayant servi pendant la guerre du golfe Persique (GW) entre 1990 et 1991, et chez 746 248 vétérans n'ayant pas servi sur le terrain lors de la GW. Le suivi avait débuté au 1er mai 1991 ou à la date à laquelle le sujet avait quitté la zone des combats, et pris fin au 31 décembre 2004 ou à la date du décès du vétéran. Des modèles de risques proportionnels de Cox avaient été utilisés pour les analyses. Les taux de mortalités ajustés (aRR) des vétérans de la GW comparés à ceux des témoins n'étaient pas statistiquement significatifs pour le cancer du cerveau (aRR = 0,90, 95 % IC : 0,73-1,11), la SEP (aRR = 0,61, 95 % IC : 0,23-1,63), la maladie de Parkinson (aRR = 0,71, 95 % IC : 0,17-2,99) et la SLA (aRR = 0,96, 95 % IC : 0,56-1,62). Les anciens combattants potentiellement exposés à des agents neurotoxiques pendant 2 jours ou plus et ceux exposés aux fumées d'incendies de puits de pétrole avaient un risque plus élevé de mortalité par cancer du cerveau (aRR= 2,71, 95 % IC : 1,25-5,87 et aRR = 1,81, 95 % IC : 1,00-3.27 respectivement). En conclusion, le risque de décès dû à la SLA, la SEP, la maladie de Parkinson et le cancer du cerveau n'était pas associé au service lors de la GW en général. Toutefois, les vétérans potentiellement exposés à des agents neurotoxiques à Khamisiyah en Irak et à la fumée des incendies de puits de pétrole avaient un risque accru de mortalité due au cancer du cerveau.
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