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Prevalence and risk of asthma symptoms among firefighters in Sao Paulo, Brazil : a population-based study.
(Prévalence et risque de symptômes d'asthme chez les pompiers de Sao Paulo, Brésil : une étude de population).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 52, n° 3, mars 2009, pp. 261-269, ill., bibliogr. (En anglais)
Les pompiers ont un risque accru de maladies respiratoires suite à l'exposition à la fumée et la poussière. L'objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et le risque associé de symptômes respiratoires chez les pompiers de la ville de Sao Paulo au Brésil. Une étude transversale utilisant le questionnaire de l'enquête sur la santé respiratoire de la Communauté Européenne (ECRHS) a été effectuée auprès des pompiers et des officiers de police, afin d'évaluer leurs symptômes respiratoires. Des données complètes ont été obtenues pour 1 235 pompiers et 1 839 policiers. Parmi les pompiers, 55,5 % n'avaient jamais fumé, 22,4 % étaient fumeurs et 18,2 % étaient d'anciens fumeurs. Parmi les officiers de police, les valeurs étaient de 63,4 %, 18,6 % et 9,6 % respectivement. Par comparaison avec la police, les pompiers avaient présenté une augmentation des symptômes de respiration sifflante (OR = 1,63, 95 % CI : 1,43-1,87), de respiration sifflante avec essoufflement (OR = 1,34, 95 % CI : 1,10-1,64), de respiration sifflante sans avoir de rhume (OR = 1,60, 95 % CI : 1,32-1,95), de réveil avec une sensation d'oppression dans la poitrine (OR = 1,20, 95 % CI : 1,02-1,42), et de rhinite (OR = 1,12, 95 % CI : 1,03-1,22). La prévalence de l'asthme de l'adulte chez ceux n'ayant jamais fumé était de 9,3 % et de 6,7 % pour les pompiers et les policiers (OR = 1,23, 95 % CI : 1,01-1,56). Une association indépendante a été observée entre le nombre d'années de travail, le tabagisme, les antécédents de rhinite, le travail comme pompier et les symptômes respiratoires et nasaux. Une prévalence élevée des symptômes de type asthme a été observée chez les pompiers qui présentaient des symptômes respiratoires débutant immédiatement après la lutte contre les incendies. En conclusion, ces résultats suggèrent que la prévalence des symptômes respiratoires et d'asthme chez les pompiers est plus élevée que chez les policiers et que le travail en tant que pompier, la rhinite et les années de travail sont des facteurs de risque de symptômes respiratoires de l'asthme.