Moulds, bacteria and cancer among Finns : an occupational cohort study.


(Moisissures, bactéries et cancer chez les finlandais : une étude de cohorte professionnelle).


Article

LAAKKONEN A. | VERKASALO P.K. | NEVALAINEN A. | KAUPPINEN T. | ET COLL.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 65, n° 7, juillet 2008, pp. 489-493, ill., bibliogr. (En anglais)

L'article étudie les associations entre les expositions professionnelles aux moisissures et bactéries et les cancers en Finlande. Une cohorte de finlandais appartenant à la population active lors du recensement de 1970 a été suivie pour 30 millions de personnes-années. Les cas de cancers ultérieurs ont été identifiés grâce au Registre finlandais du cancer. Les nombres observés et attendus de cas de cancers ont été calculés par profession, sexe, cohorte de naissance et période d'observation. Les expositions aux moisissures d'origines agricoles et industrielles et aux bactéries d'origine non-humaine ont été estimées à l'aide de la matrice emploi-exposition finlandaise. Les hommes avec l'exposition aux moisissures et bactéries la plus élevée avaient un risque relatif (RR) réduit de cancer du poumon (RR 0,7 ; 95 % CI 0,6 à 0,9 pour les moisissures et RR 0,9 ; 95 % CI 0,8 à 1,0 pour les bactéries). Les femmes de la catégorie forte exposition aux moisissures et aux bactéries avaient des RRs de 3,1 (95 % CI 1,0 à 9,2) et 2,6 (95 % CI 1,5 à 4,7) pour le cancer cervical, respectivement. Les RRs respectifs pour le cancer des lèvres étaient de 2,4 (95 % CI 1,2 à 5,1) et 1,6 (95 % CI 1,2 à 2,2). En conclusion, les expositions aux concentrations étudiées à la fois aux moisissures et aux bactéries ne font probablement pas partie des facteurs de risque majeurs de cancer, bien que des soupçons d'augmentation de risques aient été observés pour certains types de cancer. De précédentes études ont suggéré que la diminution du risque de cancer du poumon était due à l'effet protecteur des endotoxines.

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