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Musculoskeletal disorders among contruction roofers : physical function and disability.
(Troubles musculosquelettiques chez des charpentiers : capacité physique et incapacité).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 35, n° 1, janvier 2009, pp. 56-63, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude longitudinale a examiné les relations entre les exigences du travail, l'état médical et les troubles musculosquelettiques (TMS) chroniques, l'âge, et l'aptitude au travail chez 979 charpentiers âgés de 40 à 59 ans. Au cours d'un entretien téléphonique de départ et un an après, les participants ont répondu à des questions sur leur situation médicale et leurs troubles musculosquelettiques, leurs restrictions et adaptations d'activités, et leur mode de fonctionnement social et économique. Parmi les travailleurs chez lesquels les troubles musculosquelettiques étaient le problème le plus important au départ, 8 % ont quitté leur travail pour raisons médicales au cours de la première année du suivi. La comparaison entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés a identifié un âge avancé et un mauvais fonctionnement physique comme étant des éléments prédictifs statistiquement significatifs du maintien dans la profession. Les travailleurs présentant des TMS et qui, lors de l'entretien de départ, avaient déclaré bénéficier de certains aménagements de leur poste à cause de leurs TMS, avaient un risque relatif à 0,24 de quitter leur travail dans l'année par rapport aux travailleurs présentant des TMS et ne bénéficiant d'aucun aménagement de poste. Les travailleurs présentant 3 restrictions d'activité ou plus avaient également plus tendance à quitter le métier, mais cette association disparaissait après prise en compte d'autres facteurs. En conclusion, les pathologies ostéo-articulaires chez les charpentiers sont fortement associées à des restrictions et arrêts de travail, et à une mauvaise condition physique, tous ces facteurs étant prédictifs d'un départ prématuré à la retraite. Des aménagements de poste étaient disponibles pour 31 % des charpentiers souffrant de TMS, et étaient liés à une diminution de la probabilité de quitter le métier pour raisons médicales.