0 avis
Long working hours and cognitive function : the Whitehall II study.
(Horaires de travail prolongés et fonction cognitive : étude Whitehall II).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 169, n° 5, 1er mars 2009, pp. 596-605, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a examiné l'association entre les horaires de travail prolongés et la fonction cognitive chez des sujets d'âge moyen. Les données ont été recueillies de 1997 à 1999 (au départ) et de 2002 à 2004 (suivi), à partir d'une étude prospective menée chez 2 214 fonctionnaires britanniques qui étaient en activité professionnelle à plein temps au départ et avaient des données de tests cognitifs. Une batterie de tests a été réalisée au départ de l'étude et au cours du suivi. Les résultats ont montré que, par rapport au fait de travailler au plus 40 heures par semaine, le fait de travailler plus de 55 heures par semaine était lié à de faibles scores dans les tests de vocabulaire au départ et au cours du suivi. Les horaires de travail prolongés permettaient également de prévoir un déclin des performances dans les tests de raisonnement. Des résultats semblables ont été obtenus en utilisant les horaires prolongés comme variable continue ; les associations entre horaires de travail et fonction cognitive résistaient après la prise en compte de plusieurs facteurs de confusion possibles tels que l'âge, le sexe, le statut marital, l'éducation, la profession, les revenus, les maladies physiques, les facteurs psychosociaux, les troubles du sommeil et les comportements de santé à risque. Cette étude montre que les horaires de travail prolongés pourraient avoir un effet négatif sur les performances cognitives chez les sujets d'âge moyen.