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Evaluating causality for occupational cancers : the example of firefighters.
(Evaluer la causalité pour les cancers professionnels : l'exemple des pompiers).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 57, n° 7, octobre 2007, pp. 466-471, ill., bibliogr. (En anglais)
L'évaluation de la relation de causalité dans les cancers liés à la lutte contre le feu présente des problèmes communs à d'autres applications de l'épidémiologie professionnelle dans la prise en charge des demandes d'indemnisation des travailleurs. La tendance observée au Canada d'établir des présomptions réglementaires pour l'indemnisation des pompiers a créé l'opportunité de réévaluer la littérature en appliquant les normes médico-légales en matière de preuves. Le but de cette étude était d'évaluer la relation de causalité dans certaines catégories de cancers chez les pompiers en utilisant les critères appliqués aux contentieux et indemnisations des travailleurs qui sont basés sur le poids de la preuve et doivent prendre en compte les facteurs individuels. La littérature scientifique sur les risques de cancers chez les pompiers a été passée en revue à partir du poids des preuves plutôt que des certitudes scientifiques. Des cadres généralisables ont été élaborés pour définir les problèmes actuels dans l'évaluation des preuves à partir des études épidémiologiques. Les preuves concernant le temps de latence et l'effet de seuil lié à la durée de l'emploi ont également été examinées dans le but de donner des directives pratiques. Les résultats ont montré que des présomptions étaient justifiées pour les cancers suivants : vessie, reins, testicules et cerveau, et poumons chez les non fumeurs. Les lymphomes non hodgkiniens, leucémies et myélomes non seulement posent des problèmes particuliers dans l'évaluation, mais présentent également une possibilité de présomption. La prépondérance des preuves confirme la présomption de causalité pour certains cancers, principalement des cancers rares. Ces cadres sont applicables à d'autres problèmes de jugement fondés sur l'interprétation des données épidémiologiques. Les cancers cités, en prenant en compte les points particuliers d'évaluation décrits par chacun des cadres, sont confirmés par des preuves suffisantes pour conclure que la présomption est justifiée mais pas nécessairement une preuve suffisante pour les normes scientifiques.