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DNA damage in outdoor workers occupationally exposed to environmental air pollutants.
(Dommages causés à l'ADN chez des travailleurs en extérieur exposés aux polluants environnementaux aériens).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 4, avril 2006, pp. 230-236, ill., bibliogr. (En anglais)
Les risques liés à l'exposition aux agents génotoxiques et cancérogènes de l'air sont particulièrement importants chez les travailleurs en extérieur des pays en voie de développement. Le but de cette étude était d'examiner l'association entre l'exposition individuelle à un groupe de polluants aériens et la gravité des dommages causés à l'ADN chez les travailleurs en extérieur de deux grandes villes mexicaines. Les altérations de l'ADN (essai Comet) et l'exposition personnelle aux composés organiques volatils, aux PM 2.5 et à l'ozone étaient examinés chez 55 travailleurs en extérieur et en intérieur des villes de Mexico et de Puebla. A Mexico, les travailleurs en extérieur présentaient des altérations de l'ADN plus importantes (queues plus longues) par rapport aux travailleurs en intérieur, et un pourcentage plus élevé de cellules fortement endommagées (queues supérieures à 41 µm) ; à Puebla, les travailleurs en intérieur et en extérieur présentaient des altérations de l'ADN similaires. Il existait davantage de sites alcali labiles chez les travailleurs en extérieur. L'importance des altérations de l'ADN était corrélée de façon positive avec les PM 2.5 et l'exposition à l'ozone. Les travailleurs en intérieur et en extérieur avec plus de 60 % de cellules fortement endommagées ("travailleurs fortement endommagés") étaient sujets à des expositions significativement plus élevées aux PM 2.5, à l'ozone, et à certains composés organiques volatils. Les principaux facteurs associés aux "travailleurs fortement endommagés" étaient l'exposition à l'ozone, aux PM 2.5, et au 1-éthyl-2méthyl benzène.