Promoting excellent work ability and preventing poor work ability : the same determinants ? Results from the Swedish HAKuL study.


(Promouvoir une bonne capacité de travail et prévenir une faible capacité de travail : les déterminants sont-ils les mêmes ? Résultats de l'étude suédoise HAKuL).


Article

LINDBERG P. | JOSEPHSON M. | ALFREDSSON L. | VINGARD E.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 2, février 2006, pp. 113-120, ill., bibliogr. (En anglais)

La santé est décrite comme un continuum entre 2 pôles : la mauvaise et la bonne santé. La recherche s'est jusqu'à présent penchée sur le pôle négatif, laissant le pôle positif insondé. En s'intéressant principalement à la vie professionnelle, le but des auteurs était d'identifier les facteurs déterminant la promotion d'une bonne capacité au travail et ceux déterminant la prévention d'une mauvaise santé. 5 638 employés du secteur public suédois ont répondu à un questionnaire au début et au terme de 18 mois de suivi. Les employés étaient divisés en 3 groupes sur la base de l'absentéisme au cours du suivi : capacité de travail excellente (13 %), capacité de travail faible (15 %), et groupe intermédiaire (72 %). Les données socio-démographiques auto-rapportées, le mode de vie, et les expositions au cours de la vie active ont été rassemblés au départ suivant un modèle de régression logistique, afin de déterminer quels étaient les facteurs de promotion éventuels d'une excellente capacité de travail, ou de protection vis-à-vis d'une faible capacité de travail. Les résultats ont montré que certains déterminants étaient mutuels, mais plus de la moitié des déterminants du modèle final étaient uniquement associés à la promotion d'une excellente capacité au travail ou à la prévention d'une faible capacité de travail, donc créaient différents schémas d'association. La promotion d'une excellente capacité de travail semblait davantage dépendante de facteurs physiques, de tâches de travail claires, et d'un retour positif, tandis que la prévention d'une faible capacité de travail semblait davantage dépendante de la sécurité au travail et de facteurs psychosociaux.

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