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Paraoxonase polymorphisms and self-reported chronic ill-health in farmers dipping sheep.
(Polymorphismes de la paraoxonase et maladie chronique auto-rapportée chez des éleveurs traitant les moutons).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 55, n° 4, juin 2005, pp. 282-286, ill., bibliogr. (En anglais)
La paraoxonase sérique (PON1) fournit une protection contre la toxicité induite par les organophosphorés. La fréquence de polymorphismes de la paraoxonase chez des éleveurs traitant des moutons et présentant une maladie chronique auto-rapportée a récemment été décrite comme différente de ceux traitant des moutons mais n'étant pas malades. Comme il est possible que des sujets dont la maladie n'était pas associée à l'exposition aux organophosphorés aient été inclus dans cette analyse, le but de cette étude a été d'examiner si le risque associé aux polymorphismes de la PON1 variait en utilisant une population de cas et témoins plus homogène. Chaque sujet a complété un questionnaire détaillé sur les symptômes, et le médecin généraliste était interrogé sur d'éventuels antécédents de maladie neurologique pouvant constituer un biais avec les effets toxiques des organophosphorés. Les sujets étaient alors exclus sur le terrain et dans l'analyse. Les résultats ont montré que le risque associé au PON1 192 et aux 55 génotypes variaient peu avec ces changements dans la population. Ces résultats sont cohérents avec l'hypothèse suggérant que les organophosphorés contribuent à une mauvaise santé auto-rapportée chez les éleveurs traitant des moutons.