Respiratory symptoms, immunology and organism identification in contaminated metalworking fluid workers. What you see is not what you get.


(Symptômes respiratoires, immunologie et identification des organismes chez des salariés travaillant au contact de fluides de coupe contaminés. Ce que l'on voit n'est pas ce que l'on trouve).


Article

FISHWICK D. | TATE P. | ELMS J. | ROBINSON E. | ET COLL.

Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 55, n° 3, mai 2005, pp. 238-241, ill., bibliogr. (En anglais)

Les fluides de coupe constituent un risque significatif pour la fonction respiratoire, bien que les symptômes développés par les travailleurs ne font l'objet que de peu d'investigations. Un cas possible d'alvéolite allergique extrinsèque (AAE) a conduit à une recherche sur le lieu de travail. D'autres travailleurs exposés avaient été clairement affectés. Le but de cette étude a été de quantifier de façon précise les résultats cliniques, immunologiques et microbiologiques chez des travailleurs au contact de fluides de coupe suite à la présentation du cas sentinelle. 11 des 21 sujets ont participé à l'étude : 8 avaient été évalués par un questionnaire sur les symptômes, des mesures spirométriques et une sérologie et 3 sujets ont fourni des échantillons sanguins uniquement. Les micro-organismes cultivés à partir des fluides de coupe et les échantillons d'air ont été utilisés pour déterminer la présence d'anticorps précipitants. Les symptômes respiratoires ont été rapportés chez 6 des 8 individus interrogés, 2 d'entre eux rapportant des symptômes pseudo-grippaux. Les mesures effectuées à partir des zones respiratoires individuelles ont identifié entre 2 100 à 110 000 CFU / m3 d'air. Pseudomonas fluorescens a été isolée à partir des échantillons aériens. Malgré une contamination visible des fluides de coupe par des champignons, les moisissures aériennes n'étaient détectables que dans un seul échantillon, à 486 CFU / m3 d'air. Les fluides de coupe ont cultivé Eurotium sp., Fusarium sp. et Pseudomonas sp. Des anticorps précipitants vis-à-vis de Pseudomonas sp. ont été identifiés chez 4 sujets, et à un extrait du fluide de coupe chez 3 sur les 11 sujets. Les IgG contre Pseudomonas présentaient des niveaux élevés chez les 2 individus qui présentaient les bandes de précipitation contre Pseudomonas sp. les plus élevées.

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