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Standing, sitting and associated working conditions in the Quebec population in 1998.
(Position debout, assise et conditions de travail associées dans la population du Québec en 1998).
Article
Publié dans : Ergonomics, Royaume-Uni, vol. 48, n° 3, février 2005, pp. 249-269, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article s'est basé sur les résultats d'une enquête menée dans des foyers québécois. La partie relative au travail a été exploitée afin de déterminer quels impacts avait la posture de travail sur les pathologies musculosquelettiques. L'enquête a l'avantage de pouvoir, grâce à tous les aspects abordés, rattacher le contexte aux conditions de travail. Seuls les salariés ayant plus de 6 mois d'ancienneté ont été retenus pour cette étude, soit 9 425 personnes. Les résultats montrent que les 58% travaillant généralement debout sont des hommes âgés de moins de 25 ans se situant dans les deux quartiles les moins éduqués et touchant moins de 20 000 dollars canadiens par an. Seule 1 personne sur 6 dit pouvoir s'asseoir quand elle le désire. Il apparait aussi que les hommes et les femmes ont des manières différentes de travailler debout ou assis. Ceux qui travaillent debout et/ou dans des postures contraignantes sont plus susceptibles d'être exposés à d'autres tâches physiques telles que des manutentions de charges lourdes, un travail répétitif, un travail musculaire et peu de latitude décisionnelle. L'association entre l'autonomie et les postures contraignantes influe de façon significative sur les facteurs de stress physiques et psychosociaux sur le lieu de travail. En conclusion, les auteurs insistent sur la nécessisté de prendre en compte l'exposition et les interactions dans la formulation et l'interprétation de liens entre les postures de travail et les troubles musculosquelettiques.